Une banque française va supprimer 80 % du financement de l’extraction et de la production de pétrole d’ici 2030

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La banque française BNP Paribas a annoncé mardi son intention de réduire de 80 % son financement de l’extraction et de la production de pétrole d’ici 2030.

Selon le communiqué de la banque, elle a cessé de financer des projets pétroliers en 2016 dans le cadre de ses efforts pour réduire les émissions de carbone et atteindre les objectifs climatiques. Il a déclaré que l’annonce faite mardi augmenterait le taux auquel il minimise les financements exceptionnels pour l’extraction et la production de pétrole.

D’ici 2030, BNP Paribas espère ramener son financement de l’extraction et de la production de pétrole à moins de 1,08 milliard de dollars, contre 5,77 milliards de dollars fin septembre 2022.

A la fin du même mois, l’encours des prêts de BNP Paribas pour la production d’énergie bas carbone s’élevait à plus de 30,5 milliards de dollars, soit environ 20% de plus que ceux pour le développement des énergies fossiles.

En 2022, la banque « s’est assuré une position mondiale de premier plan dans la structuration et le placement d’obligations vertes », évaluée à 19,5 milliards de dollars.

Jean Laurent Bonnafé, PDG de BNP Paribas, a déclaré : « En 2015, lors de la signature de l’accord de Paris, le financement de la production d’énergie bas carbone ne représentait qu’une partie limitée du portefeuille de prêts de BNP Paribas dédié à la production d’énergie. D’ici 2030, il représentera près des quatre cinquièmes de ce portefeuille de prêts.

Le communiqué de BNP Paribas indique que la banque réduirait également les encours de financement pour l’extraction et la production de gaz de plus de 30% d’ici 2030.

Selon Reuter, des manifestants du mouvement écologiste Extinction Rebellion se sont rassemblés devant le siège de BNP Paribas à Paris la semaine dernière. Ils ont protesté contre le financement par la banque du projet de pipeline de pétrole brut d’Afrique de l’Est, reliant l’Ouganda à un port tanzanien.

L’annonce de la banque intervient après que trois organisations militantes ont menacé de poursuivre la banque pour violation des accords visant à cesser de financer de nouveaux projets pétroliers et gaziers. Ils ont donné à la banque jusqu’au 26 janvier pour répondre, selon l’agence de presse France24 signalé.



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