Paul Delean : De nombreux Canadiens valent moins qu’il y a un an

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La combinaison de la hausse du coût de la vie et de la baisse de la valeur des investissements et des logements a durement touché de nombreuses personnes.

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Dans le domaine des finances personnelles, 2022 a été une année qui a apporté des frissons — au marché de l’habitation, à la bourse et au sentiment de confort et de sécurité financière des Canadiens.

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L’inflation a été l’élément principal, passant d’environ 4,8 % il y a 12 mois à près de 7 % à la fin de l’année, dépassant même 8 % à un moment donné au cours de l’été.

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Bien que les hausses de prix se soient globalement stabilisées au cours des derniers mois, le Rapport sur les prix des aliments au Canada prévoit une augmentation supplémentaire pour les produits d’épicerie de l’ordre de 5 à 7 % pour 2023.

Avec une récession imminente, les propriétaires montréalais devront également faire face à une hausse moyenne de 4 % de leurs factures de taxes municipales en 2023.

Les taux d’intérêt ont fortement augmenté en 2022, provoquant des secousses sur le marché du logement et les portefeuilles des emprunteurs. Les épargnants, quant à eux, ont été récompensés. Le certificat de revenu garanti (CPG) moyen d’un an des grandes banques est passé d’environ 1 % d’intérêts il y a un an à près de 5 % à la fin de 2022.

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Les marchés boursiers nord-américains ont terminé l’année nettement plus bas que là où ils l’avaient commencée. Crypto a implosé. Même les obligations ont été martelées.

La combinaison de la hausse du coût de la vie et de la baisse de la valeur des investissements et des logements a laissé de nombreux Canadiens avec une valeur nette inférieure à celle d’il y a un an.

Les contribuables sous pression ont bénéficié de paiements en fonction du coût de la vie des gouvernements fédéral et québécois en 2022, mais il est peu probable que cette tendance se poursuive en 2023 à moins que l’inflation élevée ne persiste.

Les chèques de la Sécurité de la vieillesse (SV), qui ont augmenté de près de 8 % au cours de 2022 (plus 10 % supplémentaires en juillet pour les 75 ans et plus), ne bougeront probablement pas beaucoup en 2023.

Mais les plus de 2,2 millions de bénéficiaires de chèques du Régime de rentes du Québec – qui ne sont ajustés qu’une fois par an – recevront la plus forte augmentation en près de 40 ans, 6,5%, à partir de ce mois-ci.

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Les Montréalais de 65 ans et plus auront droit au transport en commun gratuit à compter de juillet alors que la mairesse Valérie Plante honore une promesse de sa dernière campagne électorale.

Lorsqu’ils rempliront leur dernière déclaration de revenus ce printemps, plus d’un million de Québécois à faible revenu de 70 ans et plus bénéficieront de l’un des changements fiscaux les plus importants introduits par le gouvernement de la Coalition Avenir Québec, soit la bonification du crédit d’impôt remboursable pour les aînés. Pour les Québécois ayant un revenu de 24 195 $ ou moins, il versera un maximum de 2 000 $, contre 400 $ en 2021.

Le gouvernement plafonnera également à 3% les augmentations de prix au cours des quatre prochaines années de plusieurs de ses agences et services, pour des dépenses telles que l’électricité, les frais d’immatriculation des véhicules et les frais de scolarité universitaires. Le renouvellement de base du permis de conduire ne coûtera que 24,75 $ en 2023, la dernière année d’un recul de 60 $ sur deux ans, pour ceux qui ont évité les points d’inaptitude.

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Le gouvernement provincial a choisi de geler la prime maximale du Régime d’assurance-médicaments du Québec à 710 $ pour la période de juillet 2022 à juin 2023, mais elle sera tout de même supérieure de 24 $ à celle de 2021 lorsque les gens rempliront leur déclaration de revenus.

Les cotisations des employés au Régime de rentes du Québec connaissent une autre hausse substantielle, jusqu’à un maximum de 4 038,40 $ en 2023, en hausse de près de 7 % par rapport à 3 776,10 $ en 2022.

Les retenues d’assurance-emploi et du Régime québécois d’assurance parentale prendront également une plus grande part de la plupart des chèques de paie, jusqu’à 72,27 $ de plus au cours de l’année.

Et tandis que les tranches d’imposition provinciales et fédérales, les crédits et les prestations seront rajustés à la hausse de plus de 6 % pour l’année d’imposition 2023, les rajustements pour 2022 étaient inférieurs à 3 %. Par conséquent, de nombreux Québécois qui ont obtenu des augmentations l’an dernier ont perdu une partie de ce gain en impôts.

Du côté positif, le gouvernement de la CAQ affirme que notre écart de richesse avec l’Ontario n’est plus que de 12,8 %, contre 16,4 % il y a quatre ans. Donc au moins il y a ça.

La Gazette de Montréal invite les lecteurs à poser des questions sur la fiscalité, les investissements et les finances personnelles. Si vous avez une question, veuillez l’envoyer par courriel à Paul Delean à [email protected]

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