L’Italienne Meloni devrait signer un important contrat gazier alors qu’elle entame sa visite en Libye

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TRIPOLI, 28 janvier (Reuters) – La Première ministre italienne Giorgia Meloni s’est rendue samedi à Tripoli où elle devrait conclure un important accord gazier visant à stimuler l’approvisionnement énergétique de l’Europe malgré l’insécurité et le chaos politique dans ce pays d’Afrique du Nord.

Meloni rencontre Mohamed al-Menfi, le chef du Conseil présidentiel de trois hommes de la Libye, et le Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibah, chef du Gouvernement d’unité nationale (GNU) internationalement reconnu à Tripoli.

Selon les déclarations publiques faites cette semaine par le chef de la National Oil Corp (NOC) libyenne, Farhat Bengdara, l’accord impliquera 8 milliards de dollars pour produire jusqu’à 850 millions de pieds cubes par jour de gaz offshore en Méditerranée.

Cependant, le parlement libyen et les principales factions armées rejettent la légitimité du gouvernement de Dbeibah, faisant craindre un nouvel épisode de conflit après plus de deux ans de paix relative.

Les pays européens ont de plus en plus cherché à remplacer le gaz russe par des approvisionnements énergétiques en provenance d’Afrique du Nord et d’ailleurs au cours de l’année écoulée en raison de la guerre en Ukraine.

L’Italie a déjà pris les devants dans l’approvisionnement en gaz algérien, en y établissant un nouveau partenariat stratégique qui comprend des investissements pour aider la société énergétique publique Sonatrach à inverser des années de baisse de la production.

Tout accord conclu à Tripoli pourrait être sapé par le conflit interne en Libye, qui a divisé le pays entre des factions rivales qui se disputent le contrôle du gouvernement et se disputent les revendications de légitimité politique.

Soulignant les divisions politiques en Libye, le propre ministre du Pétrole de Dbeibah, Mohamed Oun, a rejeté tout accord que la NOC devait conclure avec l’Italie, affirmant dans une vidéo sur le site Internet du ministère que de tels accords devraient être conclus par le ministère.

Le chef du CNO, Bengdara, a été nommé l’année dernière par Dbeibah, dont le propre gouvernement intérimaire a été installé en 2021 dans le cadre d’un processus soutenu par l’ONU.

Le parlement basé à l’est et les factions qui le soutiennent ont déclaré au début de l’année dernière que le gouvernement n’était plus légitime, rejetant à la fois la nomination de Bengdara et les accords que Tripoli a conclus avec des États étrangers.

Le chaos en Libye depuis le soulèvement soutenu par l’OTAN en 2011 qui a renversé l’autocrate Mouammar Kadhafi a laissé une grande partie du pays entre les mains de factions armées. Une petite mission militaire italienne est déployée en Libye depuis plusieurs années.

L’insécurité et l’anarchie ont fait de la Libye une route majeure, mais dangereuse, pour les migrants cherchant à rejoindre l’Europe, souvent via l’île italienne de Lampedusa. Des centaines de migrants meurent chaque année en tentant de faire le voyage.

Meloni a fait de la lutte contre la migration illégale un élément majeur de son programme de gouvernement et elle a poussé la question lors de récentes visites en Algérie et en Égypte. Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Piantedosi, qui supervise une grande partie de la question de la migration pour Rome, s’est envolé pour la Libye avec Meloni.

(Cette histoire a été corrigée pour corriger l’orthographe de Giorgia en plomb)

Reportage d’Ayman al-Warfali en Libye et de Gavin Jones à Rome ; Écrit par Angus McDowall; édité par Clélia Oziel

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