Le Maroc va acquérir le navire de guerre espagnol AVANTE 1800 | Atalayar

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La Marine Royale Marocaine intégrera un nouveau navire de guerre espagnol, l’AVANTE 1800, dans sa flotte, comme l’a confirmé la présidence du gouvernement espagnol. C’est un grand navire qui fera partie de la marine marocaine et sera utilisé pour des tâches de surveillance.

L’annonce de l’acquisition de ce navire par le pays d’Afrique du Nord a été faite par María Jesús Montero, la ministre espagnole des Finances, en janvier 2021. Après trois ans de fabrication par la société espagnole Navantia, le Maroc a enfin franchi le pas pour acquérir les principaux équipements de la corvette AVANTE 1800.

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PHOTO/FICHIER – María Jesús Montero, ministre des Finances, avec des membres de Navantia

L’Espagne a présenté ce modèle de navire au salon DIMDEX au Qatar en 2014 avec l’intention qu’il soit acquis par la marine qatarienne via une commande de quatre de ces modèles. Cette version AVANTE 1800 a une longueur de 89,90 mètres, une largeur de 13,20 mètres et un déplacement de 1 900 tonnes, atteignant une vitesse de pointe de 25 nœuds et une autonomie de 3 000 milles nautiques avec une autonomie de 21 jours. Il a également une capacité pour un équipage de 46 personnes. Le canon principal de 76 mm est visible devant et derrière lui les cellules d’un système de lancement vertical de missiles, deux quadruples lanceurs de missiles antinavires, un radar de surveillance tridimensionnel et un lanceur de missiles antiaériens à courte portée au-dessus du hangar d’hélicoptères. La conception mince sans protubérances et le mât intégré suggèrent une conception à faible signature radar. Le poste de pilotage peut accueillir un hélicoptère moyen NH-90, des systèmes de communication par satellite et deux canots pneumatiques à coque rigide RHIB, comme l’a rapporté defence.com.

Selon Hespress, le gouvernement espagnol a souligné que le contrat qu’il a signé avec le Maroc est stratégique et souverain, le tout dans le cadre de bonnes relations entre pays voisins et alliés qui partagent des intérêts communs sur les deux rives de la Méditerranée, comme le contrôle des flux migratoires et la surveillance, y compris la lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme extrémiste. Le gouvernement espagnol a également déclaré à propos de la corvette AVANTE 1800 que « la conception et le développement du navire de guerre sont à un stade avancé, avec des équipements de pointe et les systèmes les plus avancés » ; il a également ajouté qu’un contrat est en cours d’exécution avec la société Navantia en vue de l’approvisionnement de la marine marocaine.

Selon Hespress et d’autres médias tels que Voz Pópuli, le gouvernement marocain a demandé un prêt à une banque espagnole pour financer les contrats d’armement de la Royal Navy, afin de remplir le contrat signé entre le royaume marocain, par l’intermédiaire du ministère de la gestion de la défense nationale, et la société espagnole Navantia, qui se spécialise dans la fabrication de navires militaires, pour l’acquisition de ce navire, qui est évalué à environ 130 millions d’euros. Selon les mêmes informations, le prêt demandé serait d’environ 90 millions d’euros.

De cette façon, l’achat de ce navire a été réactivé en octobre dernier, alors qu’il avait déjà été annoncé pour janvier 2021. Celui-ci a été paralysé par la crise diplomatique déclenchée entre le Maroc et l’Espagne à la suite de l’accueil sur le territoire espagnol de Brahim Ghali, chef du Front Polisario . Le pays d’Afrique du Nord a demandé des explications sur le manque d’informations et de coopération concernant l’entrée du chef du Polisario en Espagne en avril 2021 pour être soigné dans un hôpital de Logroño pour une grave maladie respiratoire. Le gouvernement espagnol a fait valoir des raisons humanitaires, mais cela n’a pas satisfait les autorités marocaines et a déformé une relation diplomatique qui avait traversé d’autres épisodes tendus tels que l’entrée irrégulière de milliers de migrants marocains à Ceuta et le retrait de l’ambassadeur du Maroc de Madrid. L’Espagne a tenté de réorienter la situation avec des gestes comme ceux du roi Felipe VI avec des messages de rapprochement avec le Royaume, ou la nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de José Manuel Albares, en remplacement d’Arancha González Laya, marquée par l’affaire Ghali.

L’étape définitive vers le rétablissement d’une relation diplomatique normale et positive a été la décision du gouvernement de Pedro Sánchez de reconnaître la proposition du Maroc pour le Sahara occidental comme le moyen le plus « sérieux, crédible et réaliste » de résoudre le conflit sahraoui, qui a duré plus de quatre décennies. Le pays d’Afrique du Nord propose une formule de large autonomie pour le territoire sous souveraineté marocaine, dans le respect des résolutions des Nations Unies.

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PHOTO/LA MONCLOA – Le Roi Mohammed VI reçoit le Premier ministre Pedro Sánchez au Palais Royal

Cette initiative a reçu un soutien important des États-Unis, de l’Allemagne, des Émirats arabes unis et de l’Espagne elle-même, contrairement au plan du Front Polisario, qui consiste à organiser un référendum sur l’indépendance du peuple sahraoui, ce qui est très difficile à réaliser, comme l’ont souligné divers analystes et experts. La formule du Polisario a des soutiens moins pertinents au niveau international, notamment celui de l’Algérie, grand rival politique du Maroc au Maghreb, avec lequel il entretient des divergences politiques majeures qui ont conduit le régime algérien à rompre les relations diplomatiques avec son voisin en août 2021.



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