Dior, Valentino, Schiaparelli : la semaine de la couture atteint son paroxysme

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Sidney Toledano, récemment élu pour un mandat de deux ans à la tête de la Chambre syndicale de la haute couture, l’a saluée comme une « grande » semaine marquée par « la créativité, la qualité et la désirabilité ». « La couture est le rêve absolu, donc bien sûr les jeunes sont fascinés par les images, mais là n’est pas la question. C’est un effet secondaire », dit-il. « Le but pour les créateurs est de vraiment travailler avec leurs ateliers, les petites mains, les incroyables fournisseurs. C’est ça Paris. »

Couture a une petite clientèle à l’échelle mondiale : les estimations varient entre quelques centaines et quelques milliers. Pourtant, l’industrie de la mode française a du mal à recruter suffisamment d’artisans pour répondre à la demande et a lancé des campagnes pour amener les jeunes générations à ces emplois. « Ce ne sont pas les clients de la couture qui manquent, ce sont les artisans », explique Toledano.

Schiaparelli et Jean Paul Gaultier par Haider Hackermann.

Photo: Acielle/Styledumonde

Jordan Roth, producteur de théâtre et « adepte de la couture » autoproclamé, affirme que l’attention croissante portée à la semaine de la couture est une évolution naturelle : « L’ambition de la couture est qu’elle soit la plus haute expression de ce que ces artistes peuvent créer. Jean Paul Gaultier par Haider Ackermann, Viktor & Rolf, Schiaparelli, Iris van Herpen, c’est l’expression la plus complète de leur art. La couture est extrême à son meilleur: l’extrême de ce que chaque artiste peut créer et les extrêmes entre et parmi eux », dit-il. « Il ne s’agit pas de tendances ou de ce qui peut se vendre dans les magasins. Les gens commencent de plus en plus à valoriser ce travail comme ils valorisent l’art et cherchent à le comprendre. Si vous vous tenez devant un tableau, vous diriez que je veux comprendre. Souvent, nous ne nous tenons pas devant des vêtements et disons que je veux comprendre cela. C’est ce que la couture nous invite à faire, à plonger plus profondément.

L’Instagrameur derrière Couturfu, un compte meme spécialisé dans l’imagerie des défilés, qui souhaite rester anonyme, raconte Entreprise Vogue : « La couture cristallise l’amour et la haine pour l’industrie de la mode. Les maisons de couture doivent reconnaître qu’elle bénéficie désormais d’une visibilité égale à celle du prêt-à-porter, mais cela ne correspond en rien à un accès démocratique. De cette façon, il est très similaire à l’art. Si je ne peux pas me le permettre, je veux être diverti, interrogé et choqué par cela. Cette saison digne d’un mème a parfaitement coché cette case.

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