Opinion: L’idée de la «ville en 15 minutes» est essentielle pour résoudre la crise du logement au Canada

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Des navetteurs portant des masques de protection font du vélo à Bogota, en Colombie, le 16 mars 2020.Fernando Vergara/Associated Press

Christopher Alexander est président de RE/MAX Canada.

Oui, le Canada a besoin de plus de logements – c’est évident pour la plupart. Mais la solution ne consiste pas seulement à augmenter l’offre.

Nous avons plutôt besoin d’un inventaire ciblé : le bon type de logement, dans les bonnes zones, avec accès à la bonne combinaison de transports et, surtout, avec l’habitabilité au cœur. Cela devrait être une priorité dans toutes les villes du pays, mais surtout dans les petits marchés qui sont sur le point de connaître une croissance rapide.

En fait, les urbanistes vous diront que cette approche est pratiquée depuis des décennies avec des cadres comme la ville 15 minutes ou le quartier 15 minutes.

Au cours des deux derniers mois, ce concept d’urbanisme a défrayé la chronique et suscité de vifs débats. Il soutient que tous les services et commodités essentiels tels que le logement, les écoles, les soins de santé, les parcs et le travail doivent être situés à moins de 15 minutes à pied ou à vélo. C’est la clé pour s’attaquer à la crise du logement et de l’abordabilité au Canada.

En 2017, la Stratégie nationale sur le logement visait à « créer des collectivités où il fait bon vivre, où les familles s’épanouissent, où les enfants apprennent et grandissent, et où leurs parents ont la stabilité et les possibilités dont ils ont besoin pour réussir ». Mais maintenant que nous avons dépassé la moitié de cette stratégie de 55 milliards de dollars sur 10 ans, combien de progrès avons-nous réellement fait pour concrétiser cette promesse?

Jusqu’à présent, le NHS a réussi à créer et à réparer 213 733 unités. En comparaison, la population du Canada a augmenté de plus d’un million en 2022. Avec une demande qui dépasse constamment l’offre, beaucoup se retrouvent à un carrefour où des choix difficiles doivent être faits, mais quelle est la réalité des choix que les Canadiens font fourni?

Des décisions telles que la décision du gouvernement de l’Ontario de construire des aménagements sur la Ceinture de verdure sont des solutions fragmentaires qui ne permettent pas de régler le vrai problème. Nous savons que la construction sur des zones humides élimine un atténuateur climatique naturel, ce qui peut entraîner des inondations et des maisons non assurables, invivables et rien de plus qu’un inventaire vide à long terme. De plus, construire des logements de plus en plus loin, contribuant à l’étalement urbain, n’est pas la solution.

Une étude récente de TomTom a révélé que les Canadiens ont passé environ 144 heures dans le trafic aux heures de pointe à travers le pays en 2022. Bien que les banlieues offrent des poches d’abordabilité et promettent une meilleure qualité de vie, cet attrait perçu se dilue rapidement avec les temps de trajet. En fait, selon un sondage Léger de 2023 commandé par RE/MAX Canada, environ un Canadien sur quatre croit que réduire le temps de déplacement à 15 minutes ou moins améliorerait sa qualité de vie.

La question devient maintenant : comment construire plus de maisons, tout en favorisant des communautés qui amplifient l’habitabilité ?

S’il n’est jamais trop tard pour qu’une municipalité, quelle que soit sa taille, adopte la stratégie pragmatique de la ville à 15 minutes, les moins peuplées sont davantage encouragées à le faire. C’est une opportunité présente pour les petits marchés en pleine expansion d’éviter les erreurs de leurs grands centres-villes voisins. Et nous devrions nous tourner vers les villes existantes qui ont emprunté cette voie.

À son niveau le plus élémentaire, le quartier de 15 minutes peut réduire les émissions de carbone, promouvoir la cohésion sociale et même améliorer la santé publique. Autant d’avantages dont bénéficient déjà des villes comme Paris, Copenhague et Melbourne.

Pendant ce temps, des villes comme Helsinki ont capturé l’esprit de ce cadre et l’ont même dépassé, en veillant à ce que chaque quartier ait un équilibre entre les logements du marché, les logements à revenus mixtes et les logements subventionnés. Cela offre aux résidents l’accès à une communauté dynamique culturellement et socio-économiquement diversifiée où les petites entreprises et les personnes prospèrent.

Plus près de chez nous, force est de constater que les mesures et initiatives adoptées par les gouvernements municipaux, provinciaux et fédéral au Canada n’ont pas suffi.

L’immobilier a toujours procuré aux propriétaires d’excellents rendements à long terme qu’ils ont pu transmettre aux générations futures. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Canadiens croient encore que c’est l’un des meilleurs investissements qu’ils puissent faire. Cependant, une maison est plus qu’une marchandise – c’est aussi une habitation ancrée par la promesse qu’elle améliorera et améliorera notre qualité de vie individuelle et collective.

En vérité, si nous voulons faire des progrès vers une accessibilité et une qualité de vie durables et à long terme, nous devons utiliser les terrains existants de manière plus pragmatique et créer des villes, des villages et des quartiers qui offrent un mélange de types de logements avec une vision de la qualité de vie à l’avant-garde. .

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