Macron ne demandera pas « pardon » à l’Algérie pour la colonisation – POLITICO

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Le président français Emmanuel Macron n’a pas l’intention de « demander pardon » pour la colonisation de l’Algérie par son pays et son rôle dans la guerre d’indépendance, a-t-il déclaré dans une interview publiée mercredi dans l’hebdomadaire français Le Point.

« Ce n’est pas pertinent, et le mot [forgive] romprait tous les liens », a déclaré Macron à l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud lors de sa visite d’État en Algérie en août.

Ancienne colonie française, l’Algérie a obtenu son indépendance en 1962, après une guerre de huit ans qui a fait des centaines de milliers de morts, la plupart du côté algérien.

La brutalité de la guerre, qui comprenait des exécutions et des actes de torture contre des nationalistes algériens, a eu un impact durable sur la politique et la société françaises et reste un sujet très sensible en France.

En 2017, le candidat à la présidentielle de l’époque, Macron, a qualifié la colonisation française de « crime contre l’humanité », rompant avec une tradition de formulation soigneusement pondérée sur le sujet par les politiciens et dirigeants français.

Sa déclaration a fait des vagues en France et a suscité l’espoir en Algérie qu’il rapprocherait les deux pays de la réconciliation.

Après son élection, cependant, le président français a composé ses déclarations. Bien qu’il ait condamné le meurtre de dizaines d’Algériens par la police française lors d’une manifestation de 1961 à Paris comme « inexcusable » en 2021, il s’est abstenu de présenter des excuses d’État pour le passé colonial de la France.

« S’exprimer sur l’Algérie est potentiellement périlleux, mais indispensable », a déclaré Macron dans son interview au Point.

« C’est difficile parce que c’est un sujet intime pour chacun [country]» qui a créé « 70 ans de traumatisme », a-t-il ajouté.

« Nous nous sommes refusé le droit de mentionner cette époque. Toute une génération d’hommes politiques français a contribué à l’omission et s’est construite autour d’elle », a admis le président français.

Néanmoins, « il n’appartient pas au président de la république de revendiquer un bilan du colonialisme », a déclaré Macron.



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