Les États-Unis suspendent le Kosovo d’un exercice militaire pour avoir provoqué des troubles avec la Serbie

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Les États-Unis ont suspendu le Kosovo d’un exercice militaire alors que la petite nation des Balkans était accusée par ses alliés occidentaux de provoquer une violente crise avec la Serbie.

Jeffrey Hovenier, l’ambassadeur américain au Kosovo, a déclaré que les troupes du pays seraient exclues du Defender 23, un exercice international impliquant plus de 20 pays.

« Les mesures prises par le gouvernement du Kosovo (…) ont créé cette atmosphère de crise dans le nord », a déclaré M. Hovenier, faisant référence à l’imposition de maires de souche albanaise dans des villes dominées par la petite minorité serbe du pays.

De violents affrontements ont éclaté lundi lorsque le gouvernement a envoyé des policiers dans la ville de Zvecan, dans le nord du pays, dans le but d’aider l’un des maires à commencer à travailler.

Le gouvernement serbe a préparé son armée et envoyé plus de troupes à la frontière, affirmant que les maires étaient illégitimes car seulement 4% de l’électorat avait voté lors de scrutins boycottés par les Serbes.

Le président français Emmanuel Macron s’est joint mercredi à la condamnation américaine, affirmant que les autorités de Pristina étaient « responsables » des manifestations qui ont fait 30 blessés parmi les Casques bleus de l’Otan.

Il est inhabituel que Paris et Washington se rangent du côté du Kosovo, dont l’indépendance vis-à-vis de la Serbie a été obtenue en 1999 après une campagne de bombardement de l’OTAN soutenue par les armées des deux pays.

La Grande-Bretagne, qui a également pris part à la campagne de l’OTAN, n’a pas encore commenté la flambée alors que le gouvernement travaille avec l’Albanie sur un accord pour tenter d’endiguer le flux de migrants.

Mercredi, des centaines de Serbes ont appelé au retrait du nord du Kosovo des « faux » maires et de la police spéciale du pays, déployant un drapeau serbe géant à Zvecan.

M. Hovenier, l’ambassadeur américain, a déclaré que les États-Unis avaient demandé au Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, de prendre des « mesures immédiates » pour désamorcer la crise, mais qu’il n’avait « pas répondu ».

Anthony Blinken, le secrétaire d’État américain, a déclaré que la décision d’installer les maires avait « brusquement et inutilement aggravé les tensions ». Il a également condamné la « violence inacceptable » contre les troupes de l’Otan.

M. Macron a déclaré que lui et le chancelier allemand Olaf Scholz prévoyaient de rencontrer jeudi M. Kurti et le président serbe Aleksandar Vucic, dans le but de désamorcer la crise.

« La situation actuelle est dangereuse et insoutenable », a ajouté mercredi le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell. « Nous avons besoin d’une désescalade urgente. »

Mais M. Kurti a montré mardi peu de signes de céder à la pression de ses alliés occidentaux, déclarant « tant qu’il y aura une foule violente à l’extérieur des bâtiments municipaux, nous devons avoir nos unités spéciales ».

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