Le décret anti-sauvetage italien risque d’augmenter le nombre de morts en mer

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Le dernier décret sur la migration du gouvernement italien représente un nouveau creux dans sa stratégie de salissage et de criminalisation des organisations non gouvernementales qui sauvent des vies en mer. L’objectif du gouvernement est d’entraver davantage le travail de sauvetage des groupes humanitaires, ce qui signifie que le moins de personnes possible seront secourues en Méditerranée centrale.

Le décret interdit aux navires des organisations de recherche et de sauvetage d’effectuer plusieurs sauvetages au cours du même voyage, ordonnant qu’après un sauvetage, leurs navires se rendent immédiatement au port attribué par l’Italie et l’atteignent « sans délai », les obligeant effectivement à ignorer toute autre détresse. cas en mer.

Cette règle, qui ne s’applique pas à d’autres types de navires, enfreint l’obligation de tous les capitaines d’apporter une assistance immédiate aux personnes en détresse en vertu de plusieurs dispositions du droit international, notamment la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, protocole de Palerme contre le trafic illicite de migrants et législation de l’UE.

L’impact négatif de la nouvelle règle est aggravé par la pratique récente du gouvernement d’affecter des bateaux de sauvetage à des ports de débarquement très éloignés dans le nord et le centre de l’Italie, nécessitant jusqu’à quatre jours de navigation, en violation de l’obligation de mettre à disposition le port de sécurité le plus proche . Ordonner aux navires de sauvetage de naviguer vers des ports éloignés les empêche de sauver des vies en Méditerranée centrale pendant de plus longues périodes, les oblige à engager des coûts supplémentaires importants en carburant, nourriture et autres dépenses, et peut augmenter les souffrances des survivants à bord.

Le décret impose également aux navires de sauvetage non gouvernementaux le devoir de collecter des données auprès des survivants à bord, y compris leur intention de demander l’asile, et de partager ces informations avec les autorités, en violation des lois de l’UE, y compris la directive sur les procédures d’asile.

Comme l’ont souligné 20 organisations de recherche et de sauvetage dans une déclaration commune le 5 janvier, le décret risque d’augmenter le nombre de personnes déjà mortes en mer Méditerranée ou renvoyées à d’horribles abus en Libye.

La Commission européenne devrait demander le retrait immédiat de ce décret et la fin de la pratique italienne d’attribution de ports éloignés et prendre des mesures d’application de la loi contre les règles qui méconnaissent de manière flagrante les obligations juridiques de l’UE envers les migrants et les demandeurs d’asile. Surtout, il est temps pour une mission européenne de recherche et de sauvetage dirigée par un État d’empêcher d’autres décès évitables en mer.

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