La France se prépare à une augmentation de la demande d’électricité alimentée par les véhicules électriques et les carburants alternatifs

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PARIS (Reuters) – Les véhicules électriques et d’autres technologies visant à réduire les émissions devraient entraîner une augmentation de la demande d’électricité en France d’ici 2035, ce qui signifie que la France devra maintenir sa capacité nucléaire existante, a déclaré mercredi l’opérateur de réseau RTE.

L’Union européenne a approuvé en mars une loi visant à mettre fin aux ventes de voitures neuves émettant du C02 en 2035.

Pour atteindre cet objectif, l’électricité est nécessaire à la fois pour alimenter les véhicules électriques (VE) et les usines de batteries dont les constructeurs automobiles ont besoin pour les produire. La production de carburant synthétique pour l’aviation dépend également fortement de l’énergie.

En conséquence, la consommation d’électricité devrait augmenter de près de 10 térawattheures (TWh) par an en moyenne au cours de la prochaine décennie pour atteindre entre 580 et 640 TWh en 2035, selon le rapport climat et énergie de RTE.

Cela se compare à 452,8 TWh en 2022, qui était une année de crise alors que l’Europe cherchait à réduire sa demande d’énergie pour faire face à l’impact de la guerre en Ukraine et que le parc nucléaire français était soumis à un niveau de maintenance inhabituellement élevé, ce qui signifie que sa production d’énergie a chuté à un creux de 34 ans.

La demande est restée en deçà des niveaux d’avant la pandémie et ce n’est qu’à partir de 2025 au plus tôt que le rapport prédit que la croissance de la demande atteindra les niveaux connus pour la dernière fois dans les années 1980, lorsqu’un parc de nouvelles capacités nucléaires a été construit pour y faire face.

« Cela met en évidence l’ampleur du défi auquel est confronté le système électrique français », indique le rapport.

Sur la décennie à 2035, RTE prévoit en moyenne 350 TWh de disponibilité nucléaire par an.

Un nouveau réacteur de Flammanville 3, dont la production est prévue à la fin de l’année sous réserve d’un délai supplémentaire, ajoutera 10 TWh par an.

Mais le rapport indique que la France aura besoin que la durée de vie des autres réacteurs du pays soit étendue à 60 ans, ce que l’ASN envisage de surveiller.

L’énergie nucléaire a généralement fourni environ 70 % de l’approvisionnement de la France et restera dominante, mais les approvisionnements renouvelables augmenteront également. Les nouvelles énergies éolienne et solaire terrestres devraient dominer la croissance des énergies renouvelables jusqu’en 2030. L’énergie éolienne offshore devrait dépasser en tant que principale source de croissance entre 2030 et 2035.

(Reportage par Forrest Crellin; édité par Barbara Lewis)

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