La France, l’Espagne et le Royaume-Uni sont les derniers à tester les voyageurs en provenance de Chine ━ The European Conservative

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La France et le Royaume-Uni ont rejoint vendredi une liste de pays imposant des règles de voyage plus strictes en réponse à la vague de COVID qui frappe actuellement la Chine après la levée de la politique zéro-COVID du pays.

Maintenant que Pékin, après trois ans, autorise à nouveau ses habitants à voyager, d’autres gouvernements craignent que de nouvelles souches de COVID-19 ne se propagent à leurs populations. L’inquiétude est renforcée par le manque d’informations sanitaires transparentes en provenance de Chine.

L’Italie a été le premier pays de l’UE à imposer, le 28 décembre, des exigences supplémentaires. En dehors de l’UE, les États-Unis et l’Inde ont également annoncé de nouvelles restrictions cette semaine.

Les médias britanniques rapportent que le Premier ministre Rishi Sunak, après avoir subi des pressions de la part de ses collègues députés conservateurs, a donné le feu vert pour que des mesures plus strictes soient prises. À partir du 5 janvier, les passagers arrivant en Angleterre depuis la Chine devront présenter un test COVID-19 négatif, effectué au plus tard deux jours avant le départ. De plus, « un échantillon d’arrivées » sera testé pour COVID-19 afin « d’améliorer les mesures existantes pour surveiller les nouvelles variantes [of the COVID-19 virus]», a déclaré un communiqué de presse de Westminster.

La France exige que tous les passagers en provenance de Chine, directement ou via une escale, présentent un test négatif effectué au plus tard 48 heures avant le départ. Par ailleurs, le port du masque redeviendra obligatoire sur les vols en provenance de Chine.

La France n’a pas fixé de date de début pour ces mesures, mais publiera un décret gouvernemental et informera les États membres de l’UE au cours du week-end, ont indiqué ses ministères. Une source au sein du gouvernement a déclaré à Reuters qu’il faudrait « un peu de temps » pour que les tests obligatoires soient mis en place.

À partir du 1er janvier, des tests PCR aléatoires seront également effectués sur les passagers pour détecter toute nouvelle variante, a indiqué le ministère français de la Santé.

Plus tôt dans la journée, l’Espagne a également annoncé des changements à venir dans ses conditions de voyage. Les voyageurs en provenance de Chine devront présenter soit un test COVID-19 négatif, soit une preuve de vaccination. La ministre espagnole de la Santé, Carolina Darias, a justifié les mesures par l’opacité des informations des autorités chinoises :

On s’inquiète de l’évolution de la contagion en Chine, ainsi que de la difficulté de faire une évaluation correcte de la situation compte tenu des rares informations dont nous disposons actuellement.

Le silence chinois n’a fait qu’accroître les craintes existantes concernant l’introduction de nouvelles variantes du virus (contournant peut-être la protection offerte par les vaccins existants) dans la population.

Lors d’une réunion vendredi avec des responsables chinois de la santé, l’Organisation mondiale de la santé a exhorté Pékin à partager régulièrement des informations spécifiques et en temps réel concernant la situation du COVID-19 dans le pays, y compris davantage de données de séquençage génétique (pour cartographier d’éventuelles variantes émergentes) et des données sur les hospitalisations et les décès.

Dans l’intervalle, les médias d’État chinois reprochent aux gouvernements étrangers d’imposer des tests COVID-19 aux voyageurs de leur pays, qualifiant ces mesures de « discriminatoires » et d’attaque contre le système chinois lui-même.

Curieusement, avec leurs mesures proposées, l’Espagne, la France et l’Italie ne s’alignent pas sur les conseils du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), une agence officielle de l’UE.

Jeudi, l’ECDC a jugé « injustifié » de prendre de nouvelles mesures pour les voyageurs en provenance de Chine arrivant sur le sol européen. « Les Européens sont généralement bien protégés, les systèmes de santé peuvent gérer la pression et rien n’indique que de nouvelles variantes circulent en Chine », a fait valoir l’ECDC.

Cette approche décousue, les États membres individuels de l’UE déterminant leur propre ligne de conduite en matière de santé publique, sert à mettre à nu la confusion, ou peut-être une légère fracture, au sein du bloc de l’UE.

En effet, alors que l’UE vante sa nouvelle «Union européenne de la santé», qui permettrait aux pays de «se préparer et de répondre ensemble aux crises sanitaires», sur cette question, ses membres ne sont apparemment pas sur la même longueur d’onde.

De son côté, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a conseillé à l’UE d’adopter une approche collective. L’action de l’Italie seule, a-t-elle déclaré, « peut ne pas être complètement efficace si elle n’est pas prise par l’ensemble de l’UE ».



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