La France donne aux entreprises de cryptographie plus de temps pour se conformer

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Les législateurs français ont adopté une approche assouplie en matière de licences de cryptographie dans le pays, donnant aux opérateurs plus de temps pour se conformer aux nouvelles normes européennes.

Les députés de l’Assemblée nationale ont voté un amendement proposé par le politicien centriste Daniel Labaronne hier soir, qui permettra aux entreprises de cryptographie existantes de continuer à fonctionner sans licence complète jusqu’à ce que les réglementations cryptographiques historiques de l’Union européenne soient entrées en vigueur.

La France a actuellement un régime à deux niveaux pour les entreprises de cryptographie. Tous les opérateurs doivent s’enregistrer en tant que fournisseurs d’actifs cryptographiques, mais ils n’ont pas à obtenir une licence complète, un processus qui nécessite des niveaux de divulgation plus élevés. Alors qu’une soixantaine de prestataires se sont inscrits auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), aucun n’a opté pour l’agrément complet.

L’amendement exige cependant que tout nouvel entrant sur le marché obtienne une licence complète s’il se lance en 2024 ou plus tard.

En adoptant l’amendement, les législateurs ont rejeté une amendement antérieur proposé en décembre par le sénateur Hervé Maurey. La proposition de Maurey aurait obligé ces joueurs à entamer le processus d’obtention d’une autorisation complète cette année.

Cette décision aurait accéléré l’adoption par la crypto française de nouvelles normes plus élevées qui devraient être imposées par les marchés européens des actifs cryptographiques (MiCA), probablement d’ici 2026.

« Il s’agit d’une décision pragmatique visant à trouver le juste équilibre entre l’épanouissement de l’innovation en France et l’environnement sûr pour les utilisateurs dans lequel elle doit nécessairement avoir lieu », a déclaré Faustine Fleuret, présidente-directrice générale de l’association française de l’industrie cryptographique Adan. Décrypter par email. « C’est aussi un message adressé à la filière sur l’exemplarité et le professionnalisme attendus des acteurs sur cette voie d’harmonisation des réglementations européennes. »

Labaronne, qui a proposé le dernier amendement, a déclaré que, bien que la faillite de FTX ait souligné la nécessité de protéger les investisseurs, il fallait plus de temps pour mettre en œuvre des règles plus strictes.

Crypto en France

L’adoption de l’amendement de Labaronne marque la fin de plusieurs semaines de discussions intenses entre les législateurs et l’industrie de la cryptographie en France, un pays qui s’est jusqu’à présent façonné comme un refuge pour les cryptopreneurs.

Binance Le PDG Chanpeng « CZ » Zhao, dont l’échange crypto a été éclairé en France en mai 2022, m’a dit que le pays « est très bien placé pour être le leader de cette industrie en Europe ».

Les entreprises de crypto comme Binance et Crypto.com auront désormais un peu plus de marge de manœuvre jusqu’à ce que MiCA soit appliqué.

Le paquet de réglementations de l’UE, qui vise à unifier l’approche de la cryptographie dans le bloc des 27 pays, devrait aller voter cette année.

Si elles sont adoptées, les règles prendront alors encore 18 mois pour être appliquées.

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