La France adopte une approche plus souple de la réglementation des actifs numériques

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La France adopte une approche adoucie de la réglementation des actifs numériques qui donnera aux fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) plus de temps pour se conformer à la réglementation européenne.

L’Assemblée nationale française a voté un amendement permettant aux VASP de continuer à fonctionner sans obtenir de licence complète. L’amendement, proposé par le législateur centriste Daniel Labaronne, donnera aux VASP 18 mois supplémentaires pour fonctionner lorsqu’ils demandent des licences complètes.

En France, les régulateurs ont deux niveaux de licence pour les VASP. La première impose aux entreprises de s’enregistrer auprès de l’autorité de régulation du secteur, l’Autorité des marchés financiers (AMF). Plus de 50 cabinets sont déjà inscrits auprès de l’AMF.

La seconde est plus agressive et oblige les VASP à obtenir une licence d’exploitation. Aucun VASP n’a encore obtenu cette licence.

En décembre dernier, Hervé Maurey a proposé un amendement qui aurait annulé le délai de grâce que les régulateurs français ont accordé aux VASP pour opérer avant d’être tenu d’obtenir la licence complète.

Cependant, l’amendement adopté cette semaine rejette la proposition de Maurey.

Les VASP en France n’adhéreront désormais qu’aux normes européennes, les marchés européens des actifs cryptographiques (MiCA) devant être votés plus tard cette année. MiCA devrait passer par le Parlement européen, mais avec l’amendement de cette semaine, les VASP auront encore 18 mois avant de devoir se conformer aux normes plus strictes.

Ces dernières années, la France s’est efforcée de se présenter comme la plaque tournante européenne de la cryptographie. Ses efforts ont été récompensés, plusieurs acteurs majeurs s’installant à Paris. Des rapports révèlent que le gouvernement français s’est opposé à la proposition de Maurey d’adopter une approche réglementaire renforcée, craignant que cela ne fasse fuir les VASP.

Le nouvel amendement a été bien accueilli par l’industrie des actifs numériques. S’adressant à un point de vente, Faustine Fleuret, PDG de l’association française de l’industrie Bitcoin Adan, a décrit cette décision comme une « décision pragmatique visant à trouver le juste équilibre entre l’épanouissement de l’innovation en France et un environnement sûr pour les utilisateurs ».

« C’est aussi un message à la filière sur l’exemplarité et le professionnalisme attendus des acteurs sur cette voie d’harmonisation des réglementations européennes », a déclaré Fleuret.

Regarder : Law & Order : Conformité réglementaire pour la blockchain et les actifs numériques

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