La coercition économique de la Chine ne nuit pas à l’économie australienne (rapport)

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Les efforts de la Chine pour punir l’Australie par la coercition économique semblent avoir échoué. L’interdiction commerciale imposée par la Chine il y a trois ans n’a pas eu beaucoup d’impact sur l’Australie. Au lieu de cela, le découplage économique a eu un impact significatif sur la Chine, a rapporté Europe Asia Foundation.

La coercition économique de la Chine n’a pas été en mesure de nuire à l’économie de l’Australie ou de modifier sa politique de sécurité nationale, selon le rapport de la Fondation Europe Asie. Cependant, l’action de Pékin a conduit l’Australie à se ranger du côté du bloc anti-chinois qui a contesté l’influence croissante de la Chine dans l’Indo-Pacifique.

Bien que l’Australie n’ait pas bougé, la Chine est apparue impuissante alors que l’interdiction commerciale a obligé Pékin à se battre pour obtenir des ressources pour répondre à ses besoins intérieurs. Le gouvernement chinois a maintenant assoupli les restrictions commerciales, autorisant les importations de charbon dans le sillage des défis de sécurité énergétique.

La Chine a importé 41,17 millions de tonnes de charbon d’Australie, soit 151 de plus en glissement annuel et le plus élevé des trois dernières années. Les exportations de minerai de fer de l’Australie vers la Chine ont connu une hausse de 24,3 % en mars, selon le reportage.

Les relations entre la Chine et l’Australie ont été affectées en 2018 après que Canberra a annoncé une législation visant à réprimer l’ingérence étrangère, perçue comme visant la Chine. Les liens entre les deux nations ont été encore plus affectés après que l’Australie a rejoint les nations occidentales dans leur demande d’enquêtes indépendantes sur les origines de Covid-19.

La Chine a répondu en annonçant une interdiction des importations australiennes de charbon, de vin, d’orge et de homards. L’Australie ne s’est pas pliée même après la décision de la Chine et a commencé à explorer de nouveaux marchés. Selon le rapport de la Fondation Europe Asie, le charbon australien a trouvé des marchés en Europe, en Malaisie, en Corée du Sud, à Taïwan et au Vietnam.

La décision de la Chine d’imposer une interdiction commerciale s’est retournée contre elle car elle a affecté sa croissance économique. En fin de compte, Pékin n’a eu d’autre choix que de redémarrer les importations de charbon et de minerai de fer en provenance d’Australie, selon le reportage.

La Norvège, la France, les Philippines, le Japon, la Corée du Sud et quelques pays d’Europe de l’Est ont été soumis à la coercition économique de la Chine. L’Union européenne avait soulevé les tactiques de la Chine consistant à déployer la coercition économique pour atteindre des objectifs politiques. Des points de vue similaires ont été repris dans la région indo-pacifique. Les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie ont formé ensemble le Quadrilateral Security Dialogue (QUAD).

L’Australie s’est montrée active et active pour faire face à l’influence croissante de la Chine dans l’Indo-Pacifique. Selon le rapport de la Fondation Europe Asie, le Premier ministre australien Anthony Albanese a soutenu le point de vue du G7 sur la réduction de la dépendance vis-à-vis du commerce avec la Chine. Cela survient malgré la décision de Pékin de redémarrer les importations en provenance d’Australie.

La Chine tente maintenant d’établir des relations cordiales et un commerce fluide avec l’Australie. Pékin lèvera bientôt l’interdiction sur le bois australien et d’autres produits. Xiao Qian, ambassadeur de Chine en Australie, a déclaré : « Les douanes chinoises ont officiellement informé le ministre australien de l’agriculture que la Chine reprendrait l’importation de bois australien.

Richard McGregor, chercheur principal à l’Institut Lowy, a déclaré : « Les Australiens ont gagné en confiance dans la capacité du pays à résister à la coercition économique de la Chine… Pékin peut se retirer tactiquement de temps en temps pour combler les lacunes ou s’il veut, pour des raisons politiques, se présenter. en tant que partenaire conciliateur », a rapporté Europe Asia Foundation.

La marche arrière soudaine prise par Pékin malgré le fait que l’Australie ne montre aucun changement dans sa position démontre un message selon lequel la décision de coercition économique de la Chine a échoué, selon le reportage. Les observateurs mondiaux ont conclu que les tactiques d’intimidation de la Chine pour contraindre l’Australie se sont révélées être un « échec spectaculaire ».

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