Investissement providentiel en Espagne, résilient et axé sur la technologie – Eurasia Review

[ad_1]

L’année 2022 a été compliquée pour les business angels espagnols, plus de la moitié n’ayant fait aucun investissement. Mais 2023 s’annonce comme un tournant : plus de 90 % ont l’intention de se remettre dans la course.

Cela se reflète dans le Business Angels Report 2023 (disponible en espagnol), produit chaque année par l’IESE et l’AEBAN (l’association espagnole des business angels). Le rapport détaille les niveaux d’activité et les tendances des business angels en Espagne, y compris leurs niveaux de prudence et le degré de demande de nouveaux projets, par rapport aux années précédentes.

La faible activité de l’an dernier était due aux mêmes maux macroéconomiques affectant d’autres industries : inflation, taux d’intérêt plus élevés et turbulences boursières, ainsi que l’incertitude générale quant à l’avenir. En 2022, 59% des investisseurs interrogés n’ont pas investi dans des opérations nouvelles ou de suivi. Cela contraste avec 2021, où 63 % étaient impliqués dans entre une et cinq activités d’investissement.

Approches différentes des défis macroéconomiques

Au sein du secteur, il existe différents niveaux de sensibilité aux facteurs de stress macroéconomiques et géopolitiques. Le capital-risque informel (c’est-à-dire les business angels individuels, les groupes de business angels, les accélérateurs et les incubateurs) a maintenu son activité dans les entreprises européennes en phase de démarrage et a même dépassé de 5,4 % le record d’investissement extraordinaire atteint en 2021. Pendant ce temps, le capital-risque professionnel (également connu sous le nom d’institutionnel ou formel) a vu ses activités sur les marchés européens et américains davantage impactées.

Les plus fortes baisses des investissements en capital-risque ont eu lieu au second semestre 2022, dans les phases de maturité du développement des startups, par opposition aux phases initiales. Notamment, le CR professionnel est passé à ces phases antérieures, qui sont moins sensibles aux fluctuations du marché. Pour les startups matures financées au cours des trois dernières années, ce changement d’orientation en a laissé beaucoup dans une situation difficile.

La résilience de l’écosystème d’investissement espagnol

Malgré le ralentissement du capital-risque professionnel, l’écosystème d’investissement espagnol s’est montré relativement résilient dans le contexte européen. Bien qu’elle ait diminué de 15 % par rapport à 2021 (4 points de pourcentage de plus que la moyenne européenne), c’est nettement moins que la baisse de 44 % de l’Allemagne et de 25 % du Royaume-Uni.

Les investisseurs espagnols sont également plus intéressés par l’internationalisation de leurs investissements : près de la moitié sont prêts à faire des investissements transfrontaliers.

Et malgré une activité plus faible, 2022 a encore vu de gros montants investis, juste derrière 2021. La moyenne par investisseur dans chaque startup était de 158 608 euros.

Un appétit pour la technologie et les préoccupations sociales

Les investisseurs ont montré un intérêt particulier pour les startups axées sur le numérique et la deep tech, en particulier celles qui traitent de l’urgence climatique, du développement durable et de la santé numérique. A court et moyen terme, les trois secteurs d’investissement les plus prisés sont l’agritech/foodtech (51%), les technologies de la santé (46%) et les technologies vertes, dont l’énergie et l’eau (44%). Pendant ce temps, l’intérêt pour les technologies liées à la blockchain, aux crypto-monnaies et au Web 3.0 a diminué.

Les investisseurs tentent de plus en plus d’intégrer des critères ESG pour soutenir et guider leur prise de décision (62%). Comme les années précédentes, le sexe n’est pas considéré comme un critère important : moins de la moitié des investisseurs le considèrent comme important lors de l’évaluation des équipes fondatrices, et plus d’un quart n’ont pas d’opinion sur le sujet.

Les femmes fondatrices de startups sont encore fortement sous-représentées, à moins de 16 %. L’écart est encore plus marqué lorsqu’il s’agit d’accéder au financement du capital-risque : sur l’argent total dépensé, moins de 1 % est allé à des startups créées par des femmes et seulement 12,5 % à celles cofondées par des femmes et des hommes. Cela fait partie d’une baisse plus importante : tant au niveau européen qu’américain, les investissements dans les startups à prédominance féminine ont diminué de 18 % et 20 %, respectivement, par rapport à 2021.

À propos de la recherche

Le rapport annuel sur les business angels est préparé par l’IESE et l’AEBAN (l’association espagnole des business angels). L’édition actuelle compte 201 enquêtes complétées par les réseaux d’investisseurs affiliés à l’AEBAN en 2022, ainsi que par d’autres acteurs de l’écosystème d’investissement.

[ad_2]

Laisser un commentaire