Facebook teste comment bloquer les nouvelles sur sa plateforme au Canada

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Marc Zuckerberg.
Erin Scott/Reuters

  • Facebook et Google ne veulent vraiment pas avoir à payer pour utiliser des reportages.
  • Les géants de la technologie prévoient maintenant de bloquer l’accès aux nouvelles au Canada en réponse à une nouvelle loi potentielle.
  • La loi canadienne obligerait Facebook et Google à payer les organes de presse pour distribuer du contenu.

Facebook et Google, qui prospèrent en distribuant le contenu des autres sans le payer, sont paniqués par une proposition de loi canadienne qui pourrait bientôt menacer ce modèle d’affaires avisé.

Les législateurs canadiens pourraient adopter la loi sur les nouvelles en ligne dès la fin du mois.

Le projet de loi obligerait des entreprises comme Google et Facebook à payer les organes de presse afin de partager leur contenu sur vos fils d’actualité et résultats de recherche. Les responsables gouvernementaux à l’origine du projet de loi ont déclaré que la loi maintiendrait « l’indépendance de la presse et l’innovation du marché en ligne ».

Facebook et Google ne sont pas contents.

Les géants de la technologie se contorsionnent maintenant pour trouver un moyen de contourner la loi avant qu’elle ne soit adoptée.

Facebook a annoncé cette semaine qu’il commencerait à tester un système pour bloquer l’accès aux informations sur sa plateforme. La société mère de Facebook, Meta, a déclaré qu’elle était prête à bloquer tout accès aux nouvelles sur sa plateforme au Canada si le projet de loi était adopté. Google a déjà annoncé qu’il testait la même chose.

Ce n’est pas la première fois que les géants de l’entreprise sont confrontés à ce type de menace pour leur modèle économique. L’Australie a adopté une loi similaire en 2021 ; en réponse, Facebook a fermé l’accès aux actualités sur sa plateforme en Australie.

Cela a duré six jours complets avant que Facebook ne capitule et ne signe des accords avec trois grandes sociétés de presse australiennes. Facebook paie désormais ces organisations pour leur contenu. Google a également conclu des accords avec des éditeurs australiens.

« Les géants mondiaux de la technologie changent le monde, mais nous ne pouvons pas les laisser diriger le monde », avait alors déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison aux journalistes. « Les gens dans les sociétés libres comme l’Australie, qui vont aux urnes et qui vont voter, voilà qui devrait diriger le monde. »

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