Eric Zemmour s’engage à créer un « ministère de l’immigration » pour expulser les étrangers de France

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En difficulté dans les sondages trois semaines avant les élections présidentielles françaises, le candidat d’extrême droite Eric Zemmour a fait monter la barre rhétorique en s’engageant à créer un « ministère de la rémigration » pour accélérer l’expulsion des immigrés illégaux.

S’il est élu le 24 avril, l’essayiste best-seller de 63 ans et chef de la Reconquête ! (Reconquête !) promettait de « faire sortir un million » d’étrangers de France d’ici cinq ans grâce à des « charters », après des pourparlers avec l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Il n’a donné aucun autre détail.

Le ministère serait chargé d’éloigner les « étrangers illégaux, délinquants et criminels » et ceux de la liste « S », c’est-à-dire qu’ils constituent une menace pour la sécurité, affirmant qu’il s’agissait de « mesures de cohérence et de fermeté ».

« Grand remplacement »

M. Zemmour a basé une grande partie de sa campagne sur ce qu’il appelle la menace pour la civilisation française par l’islam et le « grand remplacement » des Français et des Européens indigènes d’origine chrétienne par des immigrés principalement musulmans et leurs familles.

Le concept de « remigration » – le renvoi des étrangers dans leur pays d’origine – a été théorisé par l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus.

Il est apparu pour la première fois en 2011 dans les milieux d’extrême droite et a pris de l’importance depuis 2014, a déclaré à l’AFP Marion Jacquet-Vaillant, experte d’extrême droite.

La décision de M. Zemmour d’accréditer l’idée de remigration était un clin d’œil au « mouvement identitaire » français, qui réclame « le retour dans leur pays d’origine de la majorité des immigrés extra-européens », a-t-elle déclaré.

C’était une concession aux franges les plus extrêmes de ses partisans, dont un collecteur de fonds appelé Tristan Mordrelle, considéré comme proche des groupes néonazis, selon le journal Libération.

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